Peintre plasticien autodidacte, j'ai travaillé comme info graphiste au sein d'une imprimerie à Annonay de 1977 à 1997, j'ai suivi des études de communication graphique à l'Institue National des Industries et Arts Graphiques de Saint-Etienne.

En 1990, je propose pour la première fois une exposition qui a pour titre

Enfin,  la mobilisation mondiale semble être d'actualité,  en 1990 c'était encore une minorité et l'écologie était prise à la légère, beaucoup de ses détracteurs vivaient dans le dénis . . .

Refusant de voir l'évidence, comme si une fois encore la nature allait éffacer nos erreurs . . .

Pourtant le sommet de Copenhague, était un espoir important pour l'avenir de mère nature . . . mais qu'en est il vraiment à prèsent ?

Encore une fois, les grand dirigeants adoptent la politique de l'autruche, repoussant toujours les vrais décisions . . .

Puisque aujourd'hui on sacrifie l'essentiel pour fabriquer du superflu .

Puisque les vraies richesses sont détruites sur l'autel du profit .

Puisque pour vivre dans un confort doré, nous n'hésitons pas à épuiser la terre .

Puisque pour vivre avec notre siècle, nous sacrifions des populations, les mêmes qui nous fournissent l'énergie .

Comment ne pas se poser les vraies questions ?

Celle de la surpopulation . . .

Si l'humanité mondiale vivaient comme nous les Européens,
il faudrait trois planètes, pour couvrir les besoins en eau et en énergie.

Pas besoin d'être scientifique pour comprendre l'issue de notre irrationalité.

Bientôt neuf milliards d'individus comment allons nous pouvoir survivre ?

Pendant trop longtemps nous avons pensé que notre terre était sans limites, que la nature pourrait toujours effacer les horreurs que nous lui faisions subir. . .

A présent le constat mondial est tout autre :

Crise énergétique, manque d'eau potable, désertification grandisante, fonte des glaces, réchauffement climatique, mort du corail et de nombreuses espéces animal, surpêche, surexplotation des forêts primaires, surexploitation des terres, marées noires, pollution de l'eau, de l'air, augmentation du magnétisme, radiations,  les impactes sur la santé : problèmes respiratoires, allergies, cancers, pauvreté, famines, épidemies,  etc . . .

http://www.dailymotion.com/video/x1l5p2_citoyens-de-la-terre_politics

Le progrés humain ne profite qu'a l'économie, mais plus à l'homme . . .
 
Nous avons sacrifié un monde de 4,5 milliards d'années . . .

Comment allons nous justifier ce massacre à nos enfants et à nos petits enfants ?

Aujourd'hui la machine infernale, de notre socièté basé sur les profits à court therme, c'est emballé . . .

Notre socièté est si contradictoire, nous demandons toujours plus à la médecine, pour guerrir les maladies de plus en plus complexes créer par nos pollutions . . .
 
Pollutions pour atteindre quoi ?

Une meilleure qualité de vie ?

Pour atteindre cette qualité de vie irons nous jusqu'à la perdre ? . . .

Où est l'humanité la dedans ?

Comment pourrons nous continuer à vouloir tout en détruisant ce qui nous permet de vivre, de respirer, de boire ? . . .

Comment pourrons nous vivre au détriment de ceux qui souffrent et qui meurent déjà de nos nuissances . . .

Ceux que l'on nomme les sinistrés climatique . . .

Aujourd'hui, il est parait-il trop tard pour être pécimiste . . .

Mais alors, dites moi comment être optimiste ?

Pour exprimer, à travers ces quelques sculptures,
ce qui me désole et me révolte au sujet de notre société :

J'ai utilisé quatre couleurs :

Le bleu : qui correspond à la nature, la mer originelle

L'or : qui correspond à notre soif de posséder
à notre besoin de confort, à notre matérialisme,
à nos bien illusoires et futils.

Le bronze : c'est l'industrialisation immodérée
mais aussi le manque de respect pour les valeurs
fondamentales, c'est la pollution, la guerre,
l'oubli de l'humanité.

L'oxydation : c'est la dégradation du milieu,
c'est nos déchets, c'est aussi la mort.
Mais qui dit oxydation dit transformation
c'est peut être là la lueur d'espoir . . .

Et enfin, j'utilise les miroirs pour montrer
que nous sommes tous concernés,
que nous sommes tous sur le même bâteau,
tous sur la même planéte
et qu'elle n'est peut être pas aussi immense que l'on croie . . .

L'univers a engendré la terre
La terre a engendrée la vie
La vie a engendrée l'homme
L'homme a engendré l'industrie
L'industrie a engendré la pollution
La pollution engendre la maladie
La maladie engendre la mort . . .





C'est le paradoxe de notre socièté moderne .
En croyant accéder à plus de confort .
Nous courrons à notre destruction . . .

Ph. Cholat

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